vendredi 23 août 2019

"Moule-cocotte"

Aquarelle sur papier 30 cm x30 cm : moule à sorbet et cône d'épicéa, le 22 août 2019


vendredi 9 août 2019

"Minthé"

"Minthé" aquarelle sur papier 20 cmm x 40 cm : feuille de menthe, le 9 août 2019




« Menthe », nom commun, provient du nom (propre) de Minthé (Mentha ouMenta, en latin), une naïade grecque (nymphe des sources et cours d’eau). Celle-ci était la maîtresse du dieu des Enfers, Hadès (Pluton, en latin). Elle se serait vantée d’être supérieure à Perséphone (Proserpine, en latin), l’épouse légitime du dieu. Ou bien, la déesse aurait simplement été jalouse d’elle. Ou encore, délaissée par Hadès, Minthé aurait voulu le reconquérir. Quelle qu’en soit la raison, cet acte d’hybris ou « démesure » (vouloir égaler les dieux lorsqu’on est inférieur — notion fort importante dans la Tragédie grecque antique) a causé sa mort.
Selon le Dictionnaire des Superstitions (coll. Bouquins, p. 1108-1110), elle fut tuée par Perséphone. Hadès lui accorda de devenir une plante odorante mais ordinaire, la menthe. Dans une autre version, Déméter, mère de Perséphone, la condamna à ne plus porter de fruits, d’où la double réputation de la menthe, qui est à la fois de caractère funéraire, considérée comme un « tue-l’amour » entraînant la stérilité, et en même temps associée à la sexualité.
On ne s’étonnera donc pas qu’Aphrodite (Vénus), déesse de l’amour, soit associée à la métamorphose de Minthé en menthe. ( Catherine Aguillon )